Le syndicalisme
"Adhérer au syndicalisme signifie délivrer le monde de la paix.
La paix doit être fondée sur la justice sociale et l'amélioration de la condition de la classe ouvrière.
Pour remplir sa mission, le syndicalisme doit conserver son entière personnalité.
Il ne peut ni ne doit s'inféoder à aucun parti politique."
Léon Jouhaux (fondateur de FO en 1948)
Le syndicat Force Ouvrière (FO) a été créé en 1948, dans un contexte de scission avec la CGT, pour défendre un syndicalisme indépendant de toute influence politique.
FO a marqué l’histoire par de grandes réussites : en 1950, la création du SMIG (ancêtre du SMIC) ;
en 1968, les accords de Grenelle qui ont permis des avancées sociales majeures, comme l’augmentation des salaires ; et en 1982, l’instauration des 39 heures et de la 5e semaine de congés payés.
FO continue de jouer un rôle clé dans la défense des droits des travailleurs.
Le Syndicat National des Médecins Hospitaliers Force Ouvrière (SNMH FO) a été créé pour représenter et défendre les médecins hospitaliers.
Héritier des valeurs du syndicalisme FO, né en 1948, il milite pour des conditions de travail dignes, des salaires justes et le respect des droits des praticiens.
Acteur incontournable dans le secteur hospitalier, le SNMH FO s’engage à protéger les intérêts des médecins et à promouvoir une médecine publique de qualité.
FO, Porteur de la Charte d'Amiens
La Charte d’Amiens, adoptée en 1906 par la Confédération Générale du Travail (CGT), est un texte fondateur du syndicalisme français.
Elle affirme l’indépendance des syndicats vis-à-vis des partis politiques et de l’État, tout en définissant le rôle du syndicalisme dans la lutte des classes.
Elle prône l’action directe des travailleurs pour améliorer leurs conditions et préparer une transformation sociale.
Extraits :
« Le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera dans l’avenir le groupement de production et de répartition. »
« L’émancipation intégrale […] ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste. »
« Le congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué de participer, en dehors du groupement corporatif, à toutes formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique. »
La Charte reste un symbole de l’autonomie syndicale et de l’action collective.