🛑 Astreintes médicales au GHND(Bourgoin, directrice Mme Laurence Bernard) : Une "revalorisation" qui dévalorise et paupérise

SNMH FO
3 nov.
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⚕️ Astreintes médicales au GHND (Bourgoin, directrice Mme Laurence Bernard) : Une "revalorisation" qui dévalorise et paupérise

Depuis 9 ans, notre collègue assure les astreintes au Centre Hospitalier de La Tour du Pin avec régularité, engagement et constance. Jusqu’à présent, une rémunération appliquée de manière stable lui était versée :

120 € par nuit
180 € le samedi
240 € les dimanches et jours fériés

Ces montants n’ont jamais été revalorisés, malgré l’inflation et l’évolution des contraintes du service.

⚠️ La nouvelle réforme entraîne une perte nette de rémunération :

La direction propose désormais un forfait unique de 100 € par nuit, quel que soit le jour, avec du temps

additionnel uniquement en cas de déplacement (33 €/h). Une proposition transitoire de 335 € bruts

pour novembre et décembre a été faite, largement insuffisante, avec une perte de plus de 600 €

nets par mois.

🔴 Une attitude menaçante et dissuasive

Lors d’un entretien avec la direction, il nous a été indiqué que le Trésorier pourrait exiger le

remboursement des sommes versées. Ces propos, tenus en public et rappelés par le directeur délégué, sont perçus menaçants et culpabilisants. Cette organisation pourtant sur un droit d'usage depuis des

années.

🔴 Un manque de concertation flagrant

Les collègues concernés et la majorité des médecins n'ont pas été associés aux discussions. Les

nouveaux forfaits auraient été proposés par les médecins eux-mêmes ! Lesquels ? Sur quels mandats ? Cette absence de dialogue est-elle la marque de la peur de l'expression d'une résistance des médecins ?

A Grenoble, le dialogue qui a pu se mener a conduit à un vote sans appel contre les nouvelles dispositions.

🔴 Une réunion décisive sans soutien

Lors de la réunion du COSTRAT du jeudi 23 octobre, un vote a eu lieu sur les nouveaux forfaits. La discussion s'est menée sans appui des autres PCME. Pourtant, cette réforme impacte directement les conditions de travail, la valeur de l'acte médical et la reconnaissance de l’engagement des praticiens. Cela mérite d'y regarder de plus près.

✊ Nous demandons :

Une revalorisation réelle de la rémunération des astreintes, qui exclue donc toute perte de salaire.
Une concertation réelle avec les praticiens de chaque établissement du GHT.
Le respect des engagements.
L’arrêt des pressions et menaces visant à dissuader toute contestation.

La solidarité entre praticiens est essentielle. Ne laissons pas la précarisation s’installer dans nos astreintes.

Dr Ara Somohano Claire,

correspondant Isère SNMH FO