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⚕️COMMUNIQUE : Une pluie d'enquêtes administratives, de suspensions à titre conservatoire et de sanctions contre les médecins hospitaliers, s’abat sur la profession.

  • Photo du rédacteur: SNMH FO
    SNMH FO
  • 1 oct.
  • 4 min de lecture

Paris le 30 septembre 2025,


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Il semblerait qu’une consigne nationale ait été donnée aux directeurs d’hôpitaux :

« Coupez toutes les têtes qui dépassent »

en est le mot d’ordre.


  • L’abus de pouvoir du directeur d’Annemasse qui suspend l’activité d’un chirurgien sur des Évènements

Indésirables non traités ;

  • le directeur de Senlis qui remanie lui-même le planning contre l’avis d’une

consœur gynécologue cheffe de service pour gérer un différend avec d’autres personnels ;

  • les pressions iniques sur les collègues en anatomopathologie pour externaliser les activités à Dax, Grenoble, Toulon… ;

  • l’ancien directeur du GHT de Verdun qui suspend 3 chirurgiens renommés et un cadre

supérieur avant de partir, pour « se venger » ;

  • le directeur du GHEF (Hôpital Est Francilien) qui réclame les primes des PADHUE pour de colossales sommes sur plusieurs années ;

  • le directeur de la clinique Pasteur de Valence qui vient physiquement au bloc opératoire, avec deux videurs, attraper le chirurgien vasculaire président de la CME pour lui interdire d’opérer ;

  • la directrice du Centre Hospitalier Pierre Oudot (Bourgoin-Jallieu) qui s’en prend violemment aux anesthésistes contre l’avis de la cheffe de service et qui saisit le chef de la réanimation au sortir de la garde pour l’assigner aux urgences ;

  • le directeur du CHIC de Créteil qui suspend un psychiatre sur la base de rumeurs et contre toute

évidence d’un quelconque comportement infractionnel ;

  • le directeur de Verneuil-sur-Avre qui suspend sans vergogne sur la base de rapports fautifs ;

  • le directeur de Carcassonne qui attaque un urgentiste au lieu de le défendre ;

  • le directeur d’Ambert qui attaque notre valeureux confrère généraliste qui s’oppose à un protocole de filiarisation des fractures de l’extrémité supérieure du fémur ;

  • la directrice du CHU de Montpellier qui suspend les chefs de service pour des motifs fallacieux ;

  • le directeur de Saint Jean de Maurienne qui abuse de son pouvoir avant d’être lui même placardisé à Modane ;

  • la directrice du CHU de Grenoble qui menace un chef de service par écrit pour des propos puis retire sa

menace sous pression du bureau de CME ... on voit que le directeur d’ARS Grall et ses méthodes ont

fait, malheureusement, des petits.


Lorsque des médecins ont un comportement infractionnel ou délictuel (cela peut exister) les dirigeants

hospitaliers se montrent souvent incapables de traiter le problème, couvrant volontiers des opérateurs

qui rapportent de l’argent en termes de T2A. On a vu cela à Voiron, au Puy en Velay, à Aubagne, à

Cahors, à Paris...


Nous serions complices de cette orientation si nous restions silencieux.

  • Nous réclamons le retour aux services, la suppression des pôles.

  • Un financement qui permet les embauches et les ouvertures de lits avec des CME élues démocratiquement, mandatées dans cet objectif et non dans un objectif d’accompagnement du directeur.

  • Un droit de veto pour exercer un vrai pouvoir décisionnel médical doit être rétabli.


Ces agissements sont rendus possibles par la loi HPST qui donne tous les pouvoirs de jugements et

d’action aux directions. L’arsenal répressif de cette loi et une juridiction d’exception sans possibilité de

contradictoire pour les médecins, font partie intégrante de cette marche à la décrédibilisation de la

parole médicale. Les directions d’hôpitaux en usent et abusent.


Pour l’exercice libéral, les délits statistiques sur les quotas d'arrêt de travail, les mises sous objectif ou

sous entente préalable par les directeurs de caisse, œuvrent comme à l’hôpital, à la disqualification de

l'acte médical.


Délégué tantôt aux IPA, à l'IA, ou aux pharmaciens, l'acte médical subit une disqualification également lors des téléconsultations sans examen clinique.  

Une mise sous tutelle du Service Médical par la caisse nationale d'assurance maladie vient étouffer l'indépendance dans les évaluations des besoins réels des patients en cours d'indemnisation pour arrêt maladie.

Cette manœuvre passée sous silence est une des pires attaques contre le droit aux soins.

Ces attaques dirigées contre la pratique en médecine de cabinet comme en médecine hospitalière illustrent une politique voulue et appliquée de disqualification des praticiens.


Pour en finir avec la Sécurité sociale, pour détourner l'argent vers les dépenses militaires et la marche à la guerre (cf circulaires Vautrin), pour libérer le marché de la santé et l'ouvrir au secteur privé spéculatif, il faut neutraliser les médecins.


Hors le principe fondamental de la Sécurité sociale est que chacun reçoit selon ses besoins, et il repose sur l'acte médical diagnostic et thérapeutique, acte sécurisé par une indépendance médicale absolue.


Reposant sur les cotisations (qui ouvrent un droit), ce système est le seul qui permette un tel niveau de

qualité des soins. Une médecine, la même pour tous, est la meilleure garantie du haut niveau des soins.


Affaiblir, neutraliser, supprimer l'échelon médical permet d'appliquer une politique de santé dans une

enveloppe fermée. L'instrumentalisation des autres professions indispensables que sont les infirmiers,

les pharmaciens, les kinésithérapeutes, et cætera, les détournant de leur cœur de métier pour exercer

des prérogatives médicales, en s'appuyant sur un chantage financier indigne, ne devrait tromper personne.


La majorité des médecins, en ville comme à l'hôpital, continue à exercer la médecine selon les règles de la déontologie et de l'indépendance médicale. 

La grande majorité des pharmaciens, des infirmiers, des soignants, souhaitent participer à l'accès aux soins de chacun dans le cadre de ses compétences, dans le cadre de sa formation. 


Pour le maintien de l'accès aux soins pour chacun où qu'il se trouve sur le territoire national, les professionnels de santé, dans le cadre de la médecine une et indivisible, se retrouveront lors de la Marche Blanche du 4 octobre 2025. 


Nous y serons présents, pour un accès aux soins s'appuyant sur des professions médico-sociales indépendantes et respectées dans leurs conditions matérielles et morales d'exercice, pour la défense de la Sécurité sociale selon les principes de l’ordonnance du 4 octobre 1945 : A chacun selon ses moyens (ils existent) pour chacun selon ses besoins (c’est possible, plus que jamais).


Rejoignez le cortège derrière les drapeaux du SNMH FO ou n’importe où dans la manifestation.

Contact presse : 06 10 59 28 35 

DEPART 14h Panthéon


Dr Cyrille Venet

Secrétaire général SNMH FO

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