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đŸ”Žâš•ïžSantĂ© : des Ă©conomies aux consĂ©quences dangereuses | InFO Militante.

  • Photo du rĂ©dacteur: SNMH FO
    SNMH FO
  • 10 nov.
  • 2 min de lecture

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Pour Ă©conomiser 7,1 milliards d’euros dans le domaine de la santĂ© en 2026, le gouvernement compte mettre les assurĂ©s sociaux sĂ©vĂšrement Ă  contribution. Le PLFSS 2026, qui reprend nombre de mesures envisagĂ©es par l’ex-Premier ministre François Bayrou, vise entre autres une baisse du nombre des arrĂȘts maladie.

La trĂšs forte progression des dĂ©penses liĂ©es aux arrĂȘts de travail, qui ont connu une hausse annuelle moyenne de 6 % entre 2019 et 2023 contre 3 % sur la pĂ©riode 2010-2019, n’est pas soutenable,

argumente le gouvernement. Pour maĂźtriser les dĂ©penses d’indemnitĂ©s journaliĂšres, le PLFSS prĂ©voit de rĂ©duire la durĂ©e initiale des arrĂȘts Ă  quinze jours lorsqu’ils sont prescrits par un mĂ©decin de ville, et Ă  un mois Ă  l’hĂŽpital. Idem pour les prolongations. Sauf dĂ©rogations justifiĂ©es par le mĂ©decin, les arrĂȘts de travail seraient prolongĂ©s, mais dans la limite de deux mois seulement Ă  chaque fois. Le rĂ©gime de l’affection de longue durĂ©e (ALD) dite non exonĂ©rante, soit ouvrant droit Ă  des arrĂȘts maladie de plus de six mois pour des pathologies (TMS, dĂ©pression lĂ©gĂšre) n’entrant pas dans le cadre d’une ALD, verrait quant Ă  lui sa portĂ©e restreinte. Ainsi, note le PLFSS, les assurĂ©s atteints d’une affection qui nĂ©cessite une interruption de travail d’au moins six mois, mais qui n’est pas reconnue comme une ALD exonĂ©rante, se verront appliquer les rĂšgles de droit commun en matiĂšre d’indemnitĂ©s journaliĂšres


Pour FO, toutes ces mesures qui remettent en cause les droits des personnes malades sont inadmissibles.

Un risque de renoncement aux soins

Dans ce PLFSS pour 2026, le gouvernement maintient aussi le doublement du plafond des franchises mĂ©dicales et des participations forfaitaires payĂ©es par les assurĂ©s sociaux (consultations, transports sanitaires) de 50 euros Ă  100 euros par an. Des dĂ©crets en ce sens, dont FO demande le retrait, ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s dĂ©but septembre au Conseil de la CNAM. Le montant des franchises serait aussi multipliĂ© par deux concernant les boĂźtes de mĂ©dicaments et les dispositifs mĂ©dicaux. Ces mesures contestĂ©es pourraient gĂ©nĂ©rer une recette de 2,3 milliards d’euros, selon le gouvernement. Ce projet, qui entraĂźnerait une augmentation des restes Ă  charge pour les usagers, est inacceptable pour FO, qui pointe le risque d’accentuer le renoncement aux soins, notamment pour les mĂ©nages les plus modestes.


Journaliste à L’inFO militante

Le bimensuel de la Confédération

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